12 projets en quête de financement

Ecollaboratif a sélectionné 12 projets en quête de fonds sur les principales plateformes de crowdfunding. Au menu : de l’enseignement, des jardins suspendus, du vegan, du microcrédit, de l’innovation sociale…

Amsterdam, ville de …

Amsterdam, ville de la fumette ?

Elle héberge la première « Sharing City », selon le site Shareable. La capitale hollandaise n’est plus connue uniquement… pour sa maison d’Anne Franck et son musée Van Gogh : c’est désormais la première « Sharing City » d’Europe. Elle réunit des représentants du gouvernement et des investisseurs pour explorer les défis et les opportunités de l’économie du partage. Amsterdam était bien placée pour tenir ce rôle de première « Sharing City », hébergeant déjà un certain nombre d’entreprises de la share economy, dont la plateforme Peerby. Certaines de ses plus grandes banques et compagnies d’assurance ont commencé, de plus, à se frotter à ces business. La ville possède une infrastructure digitale étendue, dont les citoyens savent tirer parti. Enfin, la communauté d’entreprises locales est déjà étroitement maillée, ce qui se prête bien aux initiatives de quartier.

Cuba, île révolutionnaire ?

Vrai. Notre planète évoque la nouvelle révolution cubaine. L’île est désormais passée à l’agroforesterie. Cette technique mixe le champ et la forêt, faisant coexister céréales, fourrages, arbres, arbustes. 100 000 familles cubaines s’y sont mises en moins de dix ans, devant la nécessité et l’urgence de fournir de la nourriture aux Cubains. Pourquoi ce modèle prend-il ? Parce que la diversification des cultures expose moins les exploitations à la volatilité des cours des produits, mais également parce que le secteur agricole a augmenté sa productivité, parce que les tâches se diversifient, parce que la complexité du système agroforestier interdit l’usage des pesticides. Enfin, les parcelles agroforestières sont plus résilientes aux intempéries que les monocultures.

Une actu sur Marseille sans arme, impossible ?

Marseille accueille un nouvel écoquartier  (Made in Marseille)

Le quartier du Vélodrome, articulé autour du  nouveau stade, accueille le premier écoquartier de Marseille, imaginé par l’architecte marseillais Didier Rogeon. Il prévoit notamment une résidence intergénérationnelle de 43 logements seniors et 90 logements étudiants, côté rue Teisseire. Et côté Huveaune, des bureaux côtoieront une résidence étudiente, deux hôtels et deux bâtiments de logements. Le projet prévoit des constructions répondant aux nouvelles normes énergétiques BBC Effinergie, la création d’une boucle de chaleur sur les effluents de la station d’épuration, la récupération des eaux pluviales servant à l’arrosage des espaces verts, la production d’énergies renouvelables, la création de parcs paysagers et aménagement des berges de l’Huveaune, l’utilisation des modes de transports propres et l’accès à la lumière naturelle dans les bâtiments.

Les toits de Paris, des passoires thermiques ?

Monsieur Mondialisation enquête sur les toits potagers de la ville lumière. Ainsi, AgroParisTech et l’association « Potager sur les Toits », se sont lancés dans un tel projet, rue Claude Bernard, dans le quartier latin. Un autre espace se trouve dans le 13e arrondissement de Paris, à l’attention des 22 familles qui habitent l’immeuble, géré par la Régie Immobilière de Paris. Un jardin associatif s’est également installé gymnase des Vignoles.

Milan, une simple cité de modeux ?

Non. Urban Attitude recense les incitations à laisser sa voiture chez soi en ville. Ainsi, Milan paie ses habitants pour prendre le train. Madrid bannit les voitures de plus en plus de rues, afin de rendre le centre-ville piéton d’ici 5 ans. Hambourg prévoit d’ici 15 à 20 ans de connecter tous les parcs de la ville pour créer un immense espace vert de promenade qui couvrirait 40% de la ville et permettrait de se rendre à peu près partout à pied ou à vélo. La question de l’utilisation de la voiture est présente dans la plupart des plans d’urbanisme.

Santiago, une chanson d’Hugues Aufray ?

Faux. La capitale du Chili, selon Lumières de la Ville, a accueillir le jeudi 5 mars un cinéma en plein air dans le Parc des Sculptures. En revanche, le film ne pourra être diffusé que grâce à l’énergie déployée par plusieurs volontaires installés sur des vélos électriques. Pour chaque projection, 20 vélos seront installés. Et les spectateurs devront alors se relayer pour pouvoir permettre au film d’être diffusé.Une initiative pour sensibiliser la population à l’intérêt des énergies renouvelables.

Lorsque les Brestois voient des rhinocéros, c’est l’alcool ?

Non. C’est une initiative de Keolis et de Brest Métropole pour inviter les piétons à la vigilance à côté des tramways. Le visuel de la campagne ? 30 rhinocéros en skate circulant le long des voies du tramway. La vidéo ici.

Demain, Selma, le film à voir au ciné?

Sans doute. Il y a aussi Libres !, financé avec l’aide de 2096 contributeurs. Jean-Paul Jaud, réalisateur de Tous cobayes! et Nos enfants nous accuseront, revient, pour explorer le lien entre notre liberté et l’avenir des modèles énergétiques. Il donne la parole aux enfants et à certaines personnalités, dont Denis Baupin. Pour trouver une séance près de chez vous.